Les mots du terrorisme
​et nous

Nous sommes quatre étudiants en 1ère année de master de journalisme à l’Université de Cergy-Pontoise. Pour nous, jeunes journalistes l’année 2015-2016 s’est démarquée par son actualité lourde, du 7 Janvier au 13 Novembre. Ce qui nous amène à se questionner sur la façon de faire du journalisme, et, plus généralement, sur les modalités de perception d’un discours, quelle qu’en soit sa source.

Comme beaucoup, nous avons été choqué par les attaques perpétrées en France. Nous nous sommes aussi interrogés sur l’origine de ce choc, et sur ce qu’il laissera en héritage. Pour en juger, nous avons choisi de nous intéresser aux discours produits dans ces moments complexes. Qu’il s’agisse du discours médiatique ou politique, tous deux traduisent un ressenti et, surtout, transmettent des idées. Dans des moments où la population est en état de choc, plus vulnérable, le choix des mots est essentiel.

A travers ce travail d’enquête, nous essayons de mettre le doigt sur les mécanismes de langage qui ont pu se développer lors de ce que l’on a pu qualifier d’attaques terroristes à l’encontre de la France. Nous avons fait le choix de nous concentrer sur le 13 Novembre et ce qui en découlait, sans empêcher les comparaisons et références à d’autres évènements de ce type.

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Thomas Le Hetet